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CHARLOTTE BUTON

Comédienne, clown, bouffonne! 

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Fascinée depuis l’enfance par la comédie,  l'absurde et le jeu, à l’école elle monte sur scène à la première occasion pour faire rire.

Elle poursuit des études de langue et de sciences du langage pendant 6 années jusqu’à devenir professeure de langues étrangère dans la ville de Londres.

Là, elle fera face à de jeunes publics de milieux sociaux culturels et très variés. Elle transmet le français, toujours dans sa langue cible et parvient à la rendre accessible à travers le jeu, l’humour et le langage du corps.

Après cinq années elle quitte Londres pour adopter  un mode de vie au plus proche de ses valeurs, dans une ferme collective visant l’autonomie et le respect du vivant en Cévennes. Elle touche à tout et développe l’activité artistique de la ferme en organisant des événements et en créant un espace de pratique artistique accessible à toutes.

En Cévennes Charlotte rencontre Audrey Bernard, fondatrice de la compagnie CLAAP. En 2019 elle monte avec elle une trilogie de pièces de théâtre: La tête dans le cube. Ces spectacles se veulent hilarants  et pertinents, abordant des thématiques sociétales actuelles comme  l’écologie, les relations de dominations ou les incohérences humaines.

Les représentations connaissent un franc succès et se jouent en rue comme en salle devant tout publics.

Le rire, l’humour, la satire sont pour elle une sorte de seconde peau, une religion prophane salvatrice.

En 2021 elle commence à se former aux techniques de jeu avec un stage d’émergence de l’acteur clown par Eric Blouet et confirme son talent d’improvisation. D’autres formations suivront: l'art du bouffon, la dramaturgie pour le clown, les dispositifs de performance, le jeu du jeu.

Le jeu: Le sentir, le conduire, l’observer. Voilà la première obsession tenace de son existence! Il y a la jouissance de jouer, et il y a la nécessité de créer pour détourner la sévérité du réel.

Alors, elle s’adonne à deux chantiers: Celui abyssal et protéiforme du déploiement du présent.  Et puis, il y a celui non moins riche de la construction de la partition. La conduction de l’énergie, la cartographie du jeu, la superposition des couches de jeux, les instances invoquées. Elle oeuvre à ces deux chantiers comme deux “faces” d’un même trou noir, où l’engouffrement de l’un contribue au jaillissement de l’autre. 

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